Il est temps, aujourd’hui que la femme se souvienne, de qui elle est, dans son être profond, au-delà du monde illusoire et limité de la dualité. Puisse l’éternel Féminin être l’initiateur de l’Homme sur le chemin de vérité et ouvrir les portes du renouveau subtil de l’humanité vers les noces de l’Unité.

« Mes danses sont le carnet de voyage vivant de mes aventures de vie rassemblées.

Que ces expressions vivantes de mémoires archaïques soient traces de mes passages dans le grand Tout (espace /temps).A peine seront-elles tracées dans le souffle, que déjà, elles auront le parfum du passé de l’ici et maintenant.

Je suis la terre d’accueil de mon âme.

Qu’il en soit ainsi ».

« Que les sons qui m’habitent, par delà la voix - instrument sacré de mon âme – soient confiés à l’univers, et que naissent des chants dédiés au Féminin Universel, source créatrice de la célébration d’un renouveau subtil de l’humanité. »

Les sociétés traditionnelles, dont les peuples nomades d’aujourd’hui - seuls patrimoines vivants - sont des miroirs « parfaits » de nos vies passées. Selon le principe des vies successives, nos cellules de vie sont porteuses de ces mémoires. Quand notre être profond entre en résonance avec le vécu de ces sociétés basées sur la transmission orale, il advient des retrouvailles et une ouverture vers l’harmonie et l’Unité de notre être. Tout honore ces retrouvailles tant la vibration est forte et singulière et d’une ampleur que l’on ne peut mesurer tant elle est vaste.

Ces patrimoines, arts vivants sont comme une source d’eau pure à laquelle peut venir s’abreuver l’homme d’aujourd’hui , afin de retrouver une Unité intérieure et une attitude bienveillante à l’égard de la nature, de lui-même et de l’humanité de demain.




Contact

Christine Léger
06.46.59.63.36
leger-christine@voila.fr

Photographies d'Alexandra Duca

PARCOURS



PARCOURS :

Mon parcours est une succession d’appels qui m’ont toujours porté ; transporté vers la quête des origines, pour une expression toujours plus universelle.

Au début de mon apprentissage de danseuse à Paris, à la Sorbonne (Paris IV) en 1985,  j’ai été très rapidement amené à retourner aux sources du mouvement dansé depuis  l’origine du mouvement de l’être humain grâce à la rencontre et aux travaux de recherche mené par Odile Rouquet, à partir de la méthode « Body Mind Centering » spécialiste des techniques d’analyse du mouvement en danse, suivie du travail avec Nathalie Schulmann, spécialisée dans l’Analyse Fonctionnelle du Corps  en Mouvement. Une pratique de rigueur  de conscience corporelle  ayant en permanence à l’ouvrage  les étapes de  l’évolution de l’être humain dans le façonnement de l’homme debout à travers les âges et le temps ; dans sa verticalité physique et symbolique.

Après plusieurs années…la voix ; ma voix me rappelle sa présence  avec évidence comme si ce corps que j’avais façonné depuis tant de temps comme le potier façonne son argile, était prêt pour accueillir et être le contenant idéal pour recevoir les prémices de  l’émergence du son. J’ai  alors rencontré Bénédicte Pavelack, spécialiste du son et du mouvement depuis les sociétés traditionnelles, ayant vécu en Inde plusieurs années avec les moines tibétains. J’ai parcouru puis travaillé profondément et durablement ces traditions vocales de l’histoire humaine. En commençant par le barattage du souffle des traditions aborigènes de tous pays pleinement en relation avec la nature et le quotidien, puis par  l’intégration  du son grave et des harmoniques de son unique de l’Asie centrale, ensuite toutes les traversées de mouvements émotionnels de la voix dans l’expression théâtrale de la culture du Japon et de la Corée, les intervalles bien spécifiques de la quinte en  Chine, la découverte de la musique carnatique de l’Inde, et  enfin  une autre façon de «baratter » le souffle  avec l’émergence  de la parole poétique de l’Islam .J’ai pu explorer, éprouver en profondeur l’origine du son à partir du souffle unique qui habite l’ être humain quelque soit sa culture, nourrie de cette richesse et de cette diversité vocale.

Après 15 ans de pratiques,  le besoin de quitter le monde urbain s’est imposé pour laisser cheminer,  mûrir  toute cette richesse au cœur d’une nature verdoyante à fleur d’eau, reculée,  isolée  de la ville. En relation quotidienne  avec la nature et une autre façon de vivre. J’ai peu à peu pris contact avec «  les éléments »  qui allaient me porter à la source de la Création, eau pure et vive de l’inspiration…  Le potier allait pouvoir parfaire son ouvrage,  et  laisser œuvrer la patine du temps…

L’Inde est alors venue me chercher. Je suis partie à la rencontre de l’art carnatique mais cette fois-ci sur son territoire à Fort-Cochin dans le Kerala et j’ai reçu les enseignements de Jayan Chandran en chant et de Balankrishna Kamath en instrument. J’ai été immergée dans cette tradition musicale très ancienne et par la langue malayâlam pour longtemps traversée  par le temps,  l’espace et  les mémoires en un souffle et pour toujours. Puis, au détour du hasard je me suis trouvée  projetée au cœur des plantations de thé au sud-est du Kerala, à Thekkady, seule,  un  matin à l’aube.

Là,  j’ai reçu  de façon inattendue  ce qui allait m’habiter jusqu’à ce jour.  Un joyau pur déposé au plus intime de ma vérité là,  comme un fil d’or à ne plus jamais quitter. Des chantonnements de voix de femmes me sont arrivés, du  lointain…traversant les siècles, lentement,  se déployant  peu à peu dans l’écho de la montagne. Assise, silencieuse, j’écoutais, attentive, c’est alors qu’une farandole de femmes  harnachées de leur panier se dessinèrent dans le relief du paysage verdoyant en déambulant, nonchalantes,  les paniers encore vides  s’arrêtant ci et là pour se mettre à la tâche en chantant,  le cœur à l’ouvrage  dans une communication souvent joyeuse et,  avec certitude,  simple et vraie. Tout était là, suspendu dans le temps depuis une éternité et pourtant bien vivant ! C’était en 2004.

De retour, je n’ai eu de cesse de chercher, d’apprendre, de travailler,  d’œuvrer, pour qu’un jour ce joyau pur déposé malgré moi au plus intime de mon être, puisse  être pleinement révélé ! J’ai poursuivi mon apprentissage de chant carnatique auprès  de   André  Martin à Nantes durant 2 ans accompagné d’heureuses et riches rencontres avec T.M. krishna de Madras, et Savitry Nair.

En novembre 2009, la Birmanie frappe à ma porte. Transportée par des regards de femmes Birmanes qui arrivent jusqu’à moi. Tout fait lien avec évidence  et simplicité. La création jaillie et  s’exprime dans sa fibre la plus juste.  Des sons de femmes  birmanes me traversent alors comme si j’étais le porte-parole vocal  de mémoires lointaines d’hier et d’aujourd’hui, intemporelles.

Le 08 mars 2010, à La Rochelle,  je crée  une célébration chantée et dansée sur une scénographie d’arts visuels de portraits de femmes de Birmanie soufflés au détour du quotidien, dédiée à Aung San Suu Kyi  pour la journée internationale de la femme. Le moment de ce salue au féminin universel  est là, à l’aube d’une source abondante ; d’une terre fertile à l’infini pour laisser se déployer ce qui ne m’appartient plus ; ce joyau pur déposé à l’intérieur de moi, il y a quelques années,  prêt à être révélé et qui œuvre déjà pour le Féminin Universel…

En juin 2010, la vie me propulse jusqu’au Maroc, terres de mon âme,  où je suis invitée au Festival des Musiques Sacrées de Fès : je donne une  célébration de  chants sacrés en préambule  à la conférence de Michael Barry : « Le triomphe de l’âme solaire sur le dragon du couchant dans les arts médiévaux d’Islam et de chrétienté ».

En juin 2011,  je suis accueillie à l’étranger avec grande générosité pour une création en résidence.
En juillet 2011 je présente l’avant-première de cette création au Festival de la Culture Amazighe à Fès, elle  s’intitule : « Femmes de la source »«  Identités  Amazighes» « Flayo flilo ».









CURRICULUM VITAE :

Les activités  professionnelles qui ont sillonnées ces 25 dernières années ont été la ponctuation sous-jacente de tout un cheminement, bien au-delà de la simple expérience.
De 1986 à 1993 :

Je reçois les enseignements de la Nouvelle danse contemporaine française  à la Sorbonne,Danse, Paris IV, licence en 1989.
Je poursuis mon apprentissage à Paris à la Ménagerie de Verre, au Théatre Contemporain de la Danse, avec la technique Merce Cunningham par Ruth Barns, la technique José limon par Sophie Lessard, Peter Goss, Pierre Doussaint, Suzon Holzer,  Odile Rouquet, Nathalie Schulmann, Anne Dreyfus et  Cécile Louvel.
Je me forme aux techniques du  « Panthéatre » issues du  « Roy Art » avec Enriqué Pardo.
J’élargis mon expérience de danseuse contemporaine  auprés  des chorégraphes de renom :  Christine Bastin, Jean-François Duroure, Roxane Huilmand( danseuse chez Ann-Theresa de Keersmaker), Régine Chopinot et Jozef Nadj.
En 1993, j’obtiens mon diplôme d’état en danse contemporaine.
De 1988 à 1996 :

J’étudie parallèlement la technique d’Expression Primitive et sa pratique avec France Schott- Billmann, et Herns Duplan, son  fondateur,  je suis certifiée en 1996, nourrie des pratiques des arts traditionnels sacrés présentés  par la Maison des Cultures du Monde pendant prés de 15 ans par Françoise Gründ et Chérif Khaznadar.
De 1993 à 1998 :

Je suis danseuse interprète dans une comédie musicale arts du cirque à Paris- Bercy  et j’explore la verticalité aérienne.
Je me forme à la technique du trapèze auprès d’Alexandre Del Pérugia par la méthode novatrice qu’il applique aux arts du cirque ; la méthode M. Feldenkrais.
Je pratique la danse-escalade avec la Compagnie « Roc in Lichen » et je crée une école de Danse-Trapèze en région parisienne.
De 2000 à 2009 :

Directrice artistique, danseuse et chorégraphe de « Smyrne »  Compagnie Tartine dans la région de Poitou-Charente .
Je crée et je mets en place un champ d’actions durables pour un vaste programme de développement culturel artistique en milieu rural sur un territoire de villages isolés. La Compagnie a obtenu les subventions des communes, des communautés de communes du Pays d’Aunis, de la C.A.F., du Conseil Général de Charente Maritime et de la région Poitou-Charente
Ainsi ont été mis en place :
Des itinérances en partenariats, avec le projet artistique « La Roulotte de l’art » sur plus de 50 villages isolés, sur une durée de  4ans.
- «  les 7 familles en voyage » avec danse, musique, chant et art du cirque sur tout le territoire.
- « Chuuula » une création chorégraphique en résidence, sur un texte de Sylvaine Zaborowski, d’après une création musicale de Fardin Mortazavi musique persanne, une création originale daf et tomback,  assistée de Martine Jouneau, conseillère en ethnologie de la danse.
- « Les 7 Pierres » une démarche Chorégraphique  associée au patrimoine et à la musique sacrée du XIIème siècle pour une approche symbolique de l’art roman.
http://les7Pierres.blogspot.com 
Mars  2010 :
Danseuse chorégraphe et chanteuse pour le Centre Inter-Mondes à La Rochelle :
« A la source du Féminin Universel »
Création originale dédiée à Aung San Suu Kyi ; prix nobel de la paix, pour la journée internationale de la femme. Une célébration chantée et dansée,  symbole d’un chemin engagé vers une autre façon de mettre l’auditeur en résonance avec l’univers.
 Avec le soutien du Centre Chorégraphique National La Rochelle  Kader Attou, de la Médiathèque Michel Crépeau et du Centre Inter-Mondes de La Rochelle.

Juin 2010 :

Chanteuse invitée au Festival  des Musiques Sacrées de Fès:
Chants sacrés en préambule à la conférence de Michael Barry : « Le triomphe de l ‘âme solaire sur le dragon du couchant dans les arts médiévaux d’Islam et de Chrétienté »